Saint Nice : l’abbé au nom de la paix

 Saint Nice : l’abbé au nom de la paix



Dicton :
« À la Saint Nice, la paix fleurit sans malice. »


Évangile du jour

« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. »
(Matthieu 5, 9)


Vie de Saint Nice

Saint Nice (ou Nicasius, parfois Nicephorus) fut abbé à Pontecorvo, dans le Latium, vers l’an 1000.
Peu connu aujourd’hui, il fut pourtant une figure de paix et de sagesse au sein de son monastère, dans une période troublée par les rivalités féodales et les querelles d’Église.

Formé dans la tradition bénédictine, il mena une vie d’humilité et de travail, s’efforçant d’unir les frères dispersés par les divisions.
Sa bonté et son sens du pardon lui valurent une réputation de sainteté.
On raconte qu’il savait apaiser les disputes les plus violentes par une simple parole douce, et que même les seigneurs venaient consulter “l’abbé Nice, celui qui rend les cœurs calmes”.

Il mourut en odeur de sainteté vers l’an 1000, laissant derrière lui un monastère florissant et un exemple lumineux de charité fraternelle.
Ses reliques furent vénérées à Pontecorvo, où un autel porte encore son nom.


Prière à Saint Nice

Seigneur,
Toi qui as fait de saint Nice un artisan de paix et d’unité,
Apprends-nous à semer la douceur là où le monde s’agite,
À réconcilier ceux qui se déchirent,
Et à faire de nos vies des monastères de paix intérieure.
Amen.


Note culturelle

Le nom Nice vient du grec nikè, “victoire” — la victoire de la paix sur la discorde.
En italien comme en latin, Nice évoque la bonté victorieuse, cette force tranquille qui triomphe sans violence.
À Pontecorvo, il fut l’un de ces abbés bâtisseurs qui ont maintenu la foi vivante dans les vallées du Sud de Rome à l’aube du second millénaire.


Popularité

Le prénom Nice est rare, mais il évoque un équilibre heureux entre fermeté et douceur.
👉 Si vous appelez votre fils Nice, qu’il soit, comme son saint patron, fort dans la paix et doux dans la vérité. Et si quelqu’un se moque de son prénom, rappelez-lui que Nice… c’est vraiment la classe ! 😄


Sources

  • Martyrologium Romanum, 25 octobre.

  • Acta Sanctorum, Octobris, t. VIII.

  • Abbaye de Monte Cassino, Chroniques bénédictines du Latium.

  • Mgr Paul Guérin, Les Petits Bollandistes, t. XV.

  • Archives de Pontecorvo.

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