Saint Bond : le pèlerin au cœur retrouvé

 

Saint Bond : le pèlerin au cœur retrouvé




Dicton :
« À la Saint Bond, le pardon se répond. »


Évangile du jour

« Va, ta foi t’a sauvé. »
(Luc 17, 19)


Vie de Saint Bond

Saint Bond (ou Bondo, Bondon) vécut au VIIᵉ siècle.
Les anciennes chroniques le présentent comme un pèlerin venu d’Angleterre, cherchant pénitence et réconciliation après une jeunesse dissipée.
Porté par une soif de conversion, il traversa la mer du Nord, longea la Seine et se retira en Neustrie, dans la région de Sens, où il mena une vie d’ermite et de pèlerin mendiant.

Bond n’était pas un moine savant ni un prélat, mais un homme du chemin, priant, réparant, et enseignant la simplicité de la foi.
On raconte qu’il se lia d’amitié avec les moines de Saint-Pierre-le-Vif, qu’il aidait à porter les sacs de blé ou à soigner les pauvres voyageurs.
À sa mort, vers 675, il fut enseveli près de Sens, où les fidèles vinrent prier sur son tombeau.
Des miracles de guérison et de réconciliation y furent rapportés — le signe qu’un cœur converti peut encore apaiser les autres.


Prière à Saint Bond

Seigneur,
Toi qui as touché le cœur de ton serviteur Bond,
Donne-nous, comme lui, le courage de la conversion et la joie du pardon.
Fais de nous des pèlerins du cœur,
Toujours prêts à revenir vers Toi avec confiance.
Amen.


Note culturelle

Le nom Bond vient du vieil anglais bonda, “serviteur” ou “paysan libre”.
Il évoque l’homme debout, humble et fort, marchant vers Dieu.
En France, plusieurs lieux-dits et ermitages portent encore son nom, notamment Saint-Bond, près de Sens et de Troyes.
Son culte symbolise la foi du chemin : celle des convertis et des âmes simples qui marchent en silence.


Popularité

Le prénom Bond est rare — trop souvent éclipsé par un certain espion britannique 😄 — mais son origine chrétienne est bien plus ancienne.
👉 Si vous appelez votre fils Bond, qu’il garde, comme son saint patron, la discrétion du pèlerin…
et non le goût du martini ! 🍸


Sources

  • Martyrologium Romanum, 30 octobre.

  • Les Petits Bollandistes, Mgr Paul Guérin, t. XV.

  • Chroniques de Sens et de Saint-Pierre-le-Vif.

  • Acta Sanctorum, Octobris, t. IX.

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