Victoire Placide : L'âme fervente du Cotentin, du silence des champs au zèle divin"
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. »
(Matthieu 11, 28)
Au cœur du Val Saire, un matin de lumière,
Naquit une enfant sous un ciel de prière.
Victoire était son nom, et sous ce doux flambeau,
Brillait dès l’innocence un éclat tout nouveau.
Enfant de la terre, elle apprit dès l’aurore
Les labeurs du champ et les joies qu’il dévore.
Mais dans son jeune cœur, un appel souverain
Résonnait, invisible, et traçait son chemin.
Sous l’œil d’un pasteur, elle ouvrit son âme,
Offrant à Dieu seul l’ardeur de sa flamme.
« Je ne sais, lui dit-il, ce qu’Il veut de toi,
Mais son plan t’est promis, demeure en sa voie. »
Puis vint le couvent, l’épreuve et l’abandon,
La règle austère, le pain du pardon.
Placide, elle devint, dans l’ombre du cloître,
Servante et flambeau, humble et sans paraître.
Quand l’abbaye souffrit sous le poids des années,
Elle quitta l’ombre pour quêter sans peiner.
Reines et puissants, touchés par sa foi,
Offrirent leurs dons sous l’élan de sa voix.
Son œuvre grandit sous un zèle ardent,
Multipliant écoles et refuges aimants.
Lorsqu’enfin l’heure vint de son dernier hiver,
Mille âmes priaient pour celle en prière.
Ainsi s’endormit Placide en ce jour,
Dans la paix de Celui qui fut son séjour.
Et Pie, un matin, proclama son éclat :
Bienheureuse est celle qui servit avec foi.
Prière à la Bienheureuse Victoire Placide
Seigneur tout-puissant, source de toute lumière,
Toi qui élèves les âmes humbles et pures,
Nous te prions en ce jour avec ferveur,
Par l’intercession de ta servante Placide.
Dans l’obscurité du monde, elle fut flambeau,
Guidant les cœurs vers ta douce clarté.
Dans l’épreuve, elle trouva sa force en Toi,
Apprenant à aimer d’un amour sans retour.
Ô Bienheureuse Victoire, fille du Cotentin,
Toi qui servis sans faillir, dans l’ombre et la foi,
Apprends-nous l’abandon, la paix et l’espérance,
Que nos vies deviennent un reflet de l’amour.
Obtiens pour nous, par ta prière ardente,
La grâce de persévérer dans le bien,
Et de suivre le Christ, doux et humble de cœur,
Jusqu’au jour béni où nous le verrons face à face.
Amen.
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