Saint Conan de Man : évangélisateur des îles et maître d’élèves VIP
Saint Conan de Man, également connu sous le nom de Mochonna (ou "Monsieur l’Incontournable" pour les intimes), est une figure légendaire du VIIe siècle, moine d’Iona devenu évêque aventurier. Célébré le 13 janvier (ou le 26 pour les retardataires modernes), il a laissé sa marque sur les Hébrides, l’île de Man et... dans les salles de classe royales.
Précepteur des futurs grands (et moins grands)
La légende veut qu’il ait été le professeur attitré des enfants du roi Eugène IV d’Écosse – ou Eochaid Buide, pour ceux qui veulent impressionner au Scrabble. Autant dire qu’il ne devait pas se contenter d’enseigner les bases : catéchisme le matin, évangélisation l’après-midi, et cours sur "comment gouverner un royaume" entre les deux.
Saint Fiacre, son élève superstar
En plus des princes, Conan aurait eu sous son aile un certain Saint Fiacre, le futur patron des jardiniers. Avec un tel élève, on peut imaginer que Conan devait avoir un sacré don pour faire pousser les vocations... comme on fait pousser des fleurs.
De moine à évêque, en passant par explorateur
Après avoir fait ses preuves dans l’éducation et l’évangélisation, Conan a pris la route, ou plutôt la mer, pour se rendre dans les Hébrides et l’île de Man. Là-bas, il a apporté la bonne parole, fondé des églises, et certainement rendu les habitants plus pieux (et peut-être plus ponctuels, vu qu’il est mort pile en 684).
Une fête qui bouge
Autrefois fêté le 13 janvier, Saint Conan a vu sa célébration migrer au 26 janvier. Pourquoi ? Mystère. Peut-être que les habitants de l’île de Man ont décidé qu’il méritait un jour rien qu’à lui, loin des autres saints du calendrier. Ou peut-être qu’ils avaient juste besoin d’une excuse pour faire la fête plus tard dans le mois.
Un saint qui laisse sa trace
Aujourd’hui, Saint Conan reste une figure respectée, aussi bien sur l’île de Man que dans les Hébrides. Patron des évêques explorateurs, des éducateurs des futures stars, et des voyageurs maritimes (si, si, pourquoi pas), il nous rappelle que la foi peut déplacer des montagnes... ou, dans son cas, traverser des océans.
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